Présentation de la commune
Présentation
Localités
Cormagens
Formangueires
La Corbaz
Lossy
Population résidente
1’406 habitants
Superficie
6.9 km2
Historique de la commune
Historique de la fusion
La commune de La Sonnaz est née le 1er janvier 2004 de la fusion des trois communes de La Corbaz, Cormagens, et Lossy Formangueires.
C’est en 1999, lors d’une réunion informelle, que les trois syndics de l’époque, MM Pierre Wuillemin, Christian Sahli et Conrad Overney, jettent les premiers fondements pour une éventuelle fusion.
Le fait que les assemblées communales de La Corbaz et Lossy-Formangueires s’étaient exprimées en faveur d’une fusion lors de consultations antérieures a été un encouragement supplémentaire pour les Conseils communaux d’entreprendre les démarches nécessaires.
Le 5 juillet 2001, les trois Conseils communaux respectifs décidaient la mise en place de la commission de fusion. Le but de cette commission était de préparer le terrain, recenser les éléments essentiels, dresser l’état des lieux, évaluer les avantages et les inconvénients d’une fusion, établir le projet et la convention de fusion.
Elle était composée de:
- MM. Claude Brohy et Jean- Marie Barras pour Lossy- Formangueires
- MM. Pierre Wuillemin et Daniel Golliard pour La Corbaz
- MM. Christian Sahli et Jean- Bernard Bapst pour Cormagens
Les trois communes proposaient le nom de La Sonnaz au Service des communes, comme appellation de la nouvelle commune.
Le 27 janvier 2003
Les conseils communaux ont définitivement adopté le projet de la convention de fusion et l’ont, conformément au décret, adressé au Service des communes.
Le 28 janvier 2003
La Commission de nomenclature approuve définitivement le nom de La Sonnaz.
Le 23 avril 2003
Le projet et la convention de fusion étaient présentés aux habitants des trois communes lors de l’assemblée commune d’information.
Le 1er mai 2003
Le projet définitif de la convention de fusion a été transmis au Services des communes.
Le 20 mai 2003
Les assemblées communales de La Corbaz ( 79 oui, 27 non et 1abstention) de Cormagens ( 28 oui, 21 non et 1bulletin blanc) et Lossy-Formangueires ( 77 oui à l’unanimité) ont accepté la fusion.
Le 12 septembre 2003
Le Grand Conseil a approuvé le décret relatif à la fusion des communes de La Corbaz, Cormagens et Lossy-Formangueires. Une aide financière de Fr. 375’636.- est accordée comme subvention à la fusion dès le 1er janvier 2005.
Le 26 septembre 2003
Le Conseil communal de La Sonnaz s’est constitué.
Le 28 octobre 2003
Le Conseil d’Etat, a promulgué le décret de fusion avec entrée en vigueur au 01.01.2004.
Portrait de la commune au 1er janvier 2004
Superficie
678 ha
Population résidente
882 habitants
Idéalement située l’entrée du Grand Fribourg, la commune de La Sonnaz est encore à l’abri des grands bouleversements de l’urbanisme. Le vallon de La Sonnaz qui forme l’échine dorsale de la commune offre aux habitants un endroit calme et paisible, mais avec l’avantage d’être quelques minutes de FRIBOURG et des accès autoroutiers. Les transports publics se trouvent dans les villages voisins de Belfaux et Pensier. L’administration communale ainsi que les écoles enfantine et primaire se trouvent à Lossy.
Blason de la commune
Taillé d’azur à la rose d’argent, boutonnée d’or et pointée de sinople; et, de geules à une roue à aubes d’or, à la barre ondée d’argent brochant sur le taillé.
Le blason reprend les couleurs des trois anciennes communes, soit le rouge (de geules) et le jaune (d’or).
La rose rappelle les armoiries arborées par les sires de Thudingen, avoués de l’église paroissiale de Belfaux.
La rose d’argent fleurit sur un champ d’azur (bleu) cotoyant une Sonnaz d’argent.La rivière est représentée par une onde d’argent (blanche) traversant le blason de part en part.
Tandis qu’une roue à aubes d’or sur fond de geules rappelle les deux moulins qui étaient jadis situés l’un à Lossy et l’autre aux confluents de la rivière avec la Sarine
La Corbaz
Certains linguistes voient dans La Corbaz une traduction du mot la courbe ou méandre de La Sonnaz. Une explication plus correcte de La Corbaz serait une désinence de CURIA ou ferme. L’origine romaine de COR est admise pour nombres de villages voisins. Le lieu-dit Derrey la Vella atteste l’existence de cette VILLA romaine. Le Champ du Bas, sur un terrain à mi-pente, pourrait désigner le champ du Basile, d’où l’hypothèse de CURIA BASILEI qui est devenu Corbaz.
De nombreux LIEUDITS viennent attester cette origine romaine. Une voie romaine est attestée Sur la Vi. Toute droite, taillée dans le roc et ponctuée de fontaines, cette VIA paraît aujourd’hui encore un travail de Romain. Avant la montée, le relais de la Pudècha (les poulains) assurant le changement des chevaux, garantissait un attelage frais qu’on avait étrillé et baigné à La Badzaulaz. La Grande Fin et la Petite Fin ont marqué un temps les FINES ou frontières. Passafou dériverait de Passa Fines, lieu de franchissement de la ligne de crête. Un fort, dont on distingue à l’entrée de la forêt les briques de terre cuite, pouvait couvrir de signaux optiques les collines de la Glâne et la Sarine jusqu’au Gibloux.
En temps de pénurie, la communauté de La Corbaz doit se suffire à elle-même. Les Chenevières produisent le chanvre des fileuses et les femmes cueillent en Zenèvreis, le genièvre servant d’épice nécessaire à la conservation de la choucroute. Aux Argillères, les potiers trouvaient l’argile.
Du Sud, l’accès à l’agglomération se faisait à travers le Bois de Faye. Formangueires, (Froman Derrey) en a gardé le tracé orienté Sud-Nord. A gué, la traversée de la Sonnaz semble avoir offert moins de difficultés que les marécages que formaient les Riaux, canalisés plus tard dans La Chéna (le chenal). La rampe d’accès au village était ponctuée d’abreuvoirs. Une première fontaine au niveau de l’ancienne école, puis une deuxième, à hauteur de la chapelle desservaient le second bassin. Plus haut, la gestion de l’eau semble avoir posé problème. Creusée dans la molasse, une « mine » encore visible alimentait une dernière fontaine, à l’embranchement de la route menant au Champs du Bas. La voie romaine, qui tendait tout droit vers Avenches, retrouvait en aval la fontaine de l’oratoire de Cournillens. Franchissant le Bois des Riaux, un chemin vicinal traversait Lossy et reliait la communauté à Bel faye, puis à l’église et au cimetière Saint-Maurice de Belfaux.
Vers 1130, le Saint Empire Romain Germanique octroie aux Zaehringen les droits d’avouerie sur l’Helvetie. Lors de la fondation de Fribourg en 1157, le suzerain établit une série de châteaux-forts sur la Sarine. Les Sires Englisberg, dont le château verrouillait le gué de Granges-Paccot, sur l’actuel tracé de l’A12, reçoivent les droits de haute et basse justice sur la vallée de La Sonnaz.
Lossy-Formangueires
Histoire de Lossy-Formangueires
(Tiré d’un travail de séminaire de M. Pascal Laroche en 1992, ainsi que d’après les notes historiques rédigées par Phocas Clerc, instituteur à Lossy en 1951-1952)
On parle de Lossy dès 1228. Il s’agit alors de Lozchie ou Lozie, mais selon les chroniques, Praedium ou Lossiacum existait déjà au temps des romains et devrait être le domaine d’un certain Loscius ou Lossius.
En 1266 en prêtant serment au Comte de Pierre de Savoie, Guillaume de Montagny réserva Belfaux et les dîmes de Belfaux, Grolley et Lossy, dont le nom apparaît sous son orthographe actuelle. Le village de Lossy avec Formangueires et La Corbaz appartint un certain temps à Nicolas d’englisberg qui le vendit en mai 1294 à son frère Guillaume.
Durant les siècles, les terres de Lossy passèrent dans plusieurs mains, à savoir :
Dès le XII siècle, elles étaient propriété des Sires de Montagny, de la Maison de Montagny, branche de celle d’Estavayer-le-Lac et vassale de la Savoie
Ensuite, ce fut tout à tour le Charitable Hôpital des Bourgeois, la Commanderie de St-Jean de Jérusalem, le Vénérable Chapitre de St-Nicolas et de la Chapelle de St-Martin appartenant à la paroisse de Tavel.
Dès après les guerres de Bourgogne, Lossy faisait partie des anciennes terres de Fribourg, faisant partie de la Baniière de l’Hôpital avec d’autres terres de la région.
Dans son dictionnaire historique, F. Kuenlin précise, sans en donner la date, que Lossy (Lussie), hameau et commune de Belfaux comportait 16 maisons, 84 poses de prés, 156 champs et un moulin dont les murs resteront jusqu’en 1991, date de sa démolition.
D’autre part, d’après un document déposé aux Archives, la population de Lossy en 1811 était de 86 habitants.
Un protocole du 13 avril 1810 témoigne de la maturité politique des habitants qui voulurent se doter des statuts communaux qui leur manquaient.
Les communes de Lossy et de Formangueires sont réunies administrativement depuis le 25 août 1834. Formangueires demanda la réunion, selon les archives, pour deux raisons
- Premièrement, le nombre de bourgeois n’était pas suffisant pour constituer des autorités selon les règles légales. L’article 23 de la loi du 20 décembre 1831 sur les communes autorisait la réunion administritative pour les communes de moins de cinquante habitants.
- Deuxièmement, on y trouve une raison financière. La commune de Cormagens demandait pour le même motif, la réunion administrative avec Formangueires. Le conseil communal de cette dernière s’y opposa, ne voulant pas participer à l’entretien de la route qui passait par Cormagens (actuelle route Fribourg – Morat).
Le 6 octobre 1981, les citoyens de Lossy et de Formangueires furent convoqués en assemblée de fusion. Les citoyens des deux communes furent convoqués en même temps mais dans des lieux différents, selon leur commune respective, sous la présidence pour Formagueires de Paul Schneuwly, Syndic, 27 membres présents. et pour Lossy, de Cornad Overney, Vice-syndic, 42 membres présents.
27
42
Nul
0
0
Blanc
0
0
Bulletins valables
27
42
Votes « pour »
23
36
Votes « contre »
4
6
Suite à cette assemblée, les territoires des communes de Formangueires et Lossy sont réunis et ne forment plus qu’une seule commune, à partir du 1er janvier 1982 sous le nom de Lossy-Formangueires.
Administrativement, il n’y a qu’un seul secrétaire, un boursier et agent AVS. Toutefois, chaque ancienne commune conserve son inspecteur du bétail et son gérant des cultures
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